Voilà pourquoi il faut que ces affaires soient jugées : il en va de l’arrêt de l’affaissement de la société martiniquaise. Petit rappel des faits pour bien comprendre.

Contre toute attente, alors que l’audience est inscrite au rôle du 12 novembre depuis des mois, alors que les parties sont fin prêtes, alors que l’avocate d’Inter-Entreprises venant de Paris, a son test PCR négatif 72 heures avant le départ, avion réservé pour pouvoir plaider, l’Avocate générale décide de renvoyer l’affaire, alors que c’est une prérogative du Président de la cour…

Ce 26 juin, devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France, les turpitudes au sein de Madivial ont été confirmées.

C’est ce mercredi 26 juin que les deux affaires contre Inter-Entreprises initiées par la société Madivial pour diffamation sont jugées au tribunal de Fort-de-France. Deux affaires abusives, destinées à nuire et faire taire à l’unique magazine économique des Antilles-Guyane.

Les faits sont têtus, et la vérité, même si elle peut prendre l’escalier, être un peu lente, triomphe toujours.

Le juge renvoie Francette Florimond devant le tribunal correctionnel, mais suggère d’attendre la fin de l’enquête pénale du service national des Douanes judiciaires pour abus de biens sociaux et fraudes aux subventions Poséi à l’encontre des dirigeants de Madivial.

La filière avicole de la Martinique est composée de deux branches : d’un côté la production d’œuf à consommer qui est une véritable réussite… sans subventions. De l’autre, la production d’œufs à couver qui fait l’objet de spéculation et de trahison. Voilà pourquoi.

L’Association martiniquaise interprofessionnelle des viandes (AMIV) n’a plus de président depuis neuf mois.

Cette jeune société de production de plats cuisinés est devenue le premier client de Madiavial, devant Comia.