La compagnie P&O envisage de rajouter dix escales techniques et de croisiéristes en Martinique en cours de saison. Une première.

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Les professionnels du tourisme des Antilles-Guyane sont confrontés depuis quelques années à de sérieux concurrents dans leur zone : les Bahamas, la République dominicaine, Cuba… L’enjeu pour nos professionnels est d’améliorer leur compétitivité face à une concurrence de plus en plus agressive. Encore faut-il connaître les attentes des différents marchés (touristes métropolitains, américains, européens), les capacités de nos concurrents (produits proposés, stratégies développées…).
Par exemple, l’offre hôtelière ne répond plus aux attentes de la clientèle aisée (produits et services). Une veille concurrentielle peut permettre de mieux comprendre ses nouvelles attentes et de faire évoluer son produit.
Pour tous les secteurs, l’État favorise la prise en compte de l’intelligence économique. Ainsi, depuis 2004, dans chacune des régions, donc en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, il existe soit au sein des préfectures, ou auprès du trésorier-payeur général, un correspondant local intelligence économique. Une circulaire de septembre 2005 leur fait obligation de mettre en place un comité de pilotage régional intelligence économique et de définir un schéma stratégique territoire en la matière.
La démarche intelligence économique permet de prendre les bonnes décisions au bon moment. Tout au long de l’année, avec Sophie Bertrand en Guadeloupe, Guy Vaissière en Guyane et Frédéric Eymard en Martinique, nous aborderons les différentes formes que peut prendre l’intelligence économique et les stratégies possibles.