Editorial

« Nous devons revenir à un climat apaisé pour construire quelque chose de sérieux. »

Incontestablement, l’année 2011 a débuté sur les chapeaux de roue : visite présidentielle avec présentation d’une approche qui se veut nouvelle pour l’outre-mer (p.8) ; de nouvelles équipes à la tête des chambres de commerce.

Elles sont bien là : il ne tient car nous de les rendre réelles. Alors que l’année 2010 s’achève, sonnant l’heure des bilans de toutes sortes, 2011 se profile déjà avec son lot de perspectives.

Dans un contexte de positions bloquées, il est urgent d’intégrer de la souplesse.

Une cour caribéenne d’arbitrage est en train de naître…

Contre toute attente en cette période de morosité ambiante et de crise, des signes de retour de la confiance apparaissent ça et là.

N’est-il pas temps de passer à l’action en travaillant en équipe ?

L’édition 2010 du Prix Inter-Entreprises du Manager Antilles-Guyane se déroule le 27 septembre en Guyane, le 29 septembre en Martinique et le 1er octobre en Guadeloupe. Présentation de dix entrepreneurs plus déterminés que jamais à entreprendre.

Au-delà de l’aspect historique de la première conférence des présidents des Régions Guadeloupe, Guyane et Martinique qui s’est conclue cette semaine en Guadeloupe, cette rencontre entérine enfin la reconnaissance par les politiques de l’interrégion qui est déjà une réalité depuis longtemps dans les familles et dans les affaires.

Il est des mois plus riches en événements que d’autres. Ce mois de mai 2010 en fait partie.

Il y a des événements qui ne font qu’une brève ou un entrefilet au journal du soir mais qui méritent vraiment attention et développement. Voilà pourquoi.

Maintenant que les flonflons de la fête politique s’éteignent, l’heure est à la prise de décisions pour relancer les moteurs économiques de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique.

Les Antilles-Guyane sont en grand chantier : de quoi changer bien des habitudes, ébranler bien des certitudes et ouvrir des marchés.

L’heure est à penser à la reconstruction, d’Haïti, mais aussi de nos économies.

L’esprit d’entreprise est-il en train d’atteindre des sphères qu’on pensait jusqu’alors impénétrables ?