Pour Michel Seyt, président du groupe Klésia, défendre le modèle de la mutualité est un acte de résistance face à la financiarisation.

Il y a un demain. Fort de cette certitude, quelles sont les conditions pour que le rebond soit profitable au plus grand nombre ? Avis d’entrepreneurs des Antilles-Guyane.

La mutuelle régionale s’intéresse à une population, nombreuse, solvable, pour lui proposer des services sur mesure. Une manière de sécuriser des clients dans un marché devenu très volatil.

Le groupe de protection sociale Klésia (dont fait partie l’UFR) et la compagnie Generali s’allient pour, à terme, faire partie des cinq plus importants assureurs de personnes en assurance collective. Ils ont créé Klesia SA, une entité commune dotée d’un management commun : la présidence du directoire pour Klesia et la vice-présidence pour Generali France. […]

Avec IdiZwi, l’UFR est la première mutuelle locale proposant la dématérialisation totale du tiers payant avec une sécurisation des paiements, et tout cela, en temps réel.

Partout aux Antilles-Guyane, d’autres envies s’expriment.

Dumping tarifaire, gestion des dossiers chronophage, chiffre d’affaires moins important que prévu : les acteurs en reviennent pour l’instant tous de la réforme.

Un prix pour accompagner les porteurs de projet.

Durant notre enquête sur le secteur de l’optique aux Antilles-Guyane, seules l’UFR et Miltis ont accepté de répondre à nos questions. L’UFR, présent aux Antilles-Guyane, à la Réunion et en région parisienne, a fait le choix de ne pas implanter de réseau de soins spécifique et de rembourser de manière indifférenciée les clients. Cette mutuelle […]

En Guadeloupe, en Guyane, comme en Martinique, le réseau des opticiens voit arriver une crise sévère. Histoire d’une mutation dans la douleur.

Bénis soient ces développeurs de technologies, ces casseurs de codes, qui mettent à mal bien des certitudes.

Un an après la première grève de son histoire, l’UFR se réinscrit dans une stratégie de développement, après avoir soigné ses plaies.

La mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour tous les salariés, était le sujet de l’année 2015. Tous les acteurs de la santé étaient dans les starting-block : les assureurs, les mutuelles et les banques. Tous ont fondu sur le gâteau, et la bataille a été rude.

Difficile parution des décrets d’application en ce qui concerne le panier minimum pour la complémentaire santé obligatoire qui doit être mise en œuvre au 1er janvier 2016 pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité.

Il ne reste plus beaucoup de mutuelles indépendantes aux Antilles-Guyane. Dans nos régions aussi, l’entrée en vigueur des règles de solvabilité imposées par l’Europe a provoqué des ravages. Quelques pionniers se battent encore pour préserver l’esprit de solidarité, de proximité et d’entraide. Mais l’ADN a changé. Etat des lieux.